Réalisations

Les exemples de réalisations exposés ci dessous concernent des enceintes concues par d’autres, il est ici question uniquement de montrer les assemblages.

Un premier montage est une enceinte MauhornXI, initialement prévue pour un haut-parleur Lowther, dans laquelle a été monté un Supravox 215 ORTF ancien modèle, remembrané par « H-P Service » sans le petit cône d’aiguës (à ma demande). Un tweeter Audax à dôme tissu (absent sur les photos) a été monté dans un bloc d’acajou massif posé sur le dessus de l’enceinte et en retrait de la face avant pour la mise en phase.

Cette paire d’enceinte étaient destinées à mon ami Laurent, qui les alimente par des amplis équipés de 300B, précédé par un préampli à semi-conducteurs. J’avais, pour ma part réalisé les essais avec un push pull d’el84 , schéma de M. Loyez, précédé d’un SRPP (Il n’y a pas photo, je n’aime décidemment pas les SE équipés de triodes de puissance).
Les volumes inutiles, qui sont vides sur les photos, ont été remplis par du sable sec, la finition extérieure est en placage de frêne et fondur cellulosique, le résultat à l’écoute est assez impressionant pour des 21 cm.
Il est nécessaire de découpler toute enceinte du sol, j’aime beaucoup la solution décrite sur le site de M. Dominique Pétoin, avec des billes, c’est futé, pas cher et efficace, le seul problème, c’est quand la ménagère désire dépoussiérer dessous, les billes se barrent dans tous les coins de la pièce, donc si vous retenez cette méthode, dépoussièrez vous même et ne laissez pas Madame disperser les billes.
Pour ma part, j’ai mis des roulettes, ça le fait aussi et c’est mobile.
Aux vues de cette première expérience de Mauhorn, comme je possédais une autre paire de 215 ORTF Supravox, membranés de la même façon ( mais dont j’avais traité la suspension au latex pur), j’ai opté pour des Mauhorn XII et un tweeter à dôme Vifä, cette fois ci encastré juste sous le Supravox.

Pour celles ci, la finition est en placage de noyer, les volumes inutiles remplis à la mousse de polyuréthane chargée de sable, le tout s’est retrouvé derrière le Loyez accompagné du SRPP.
Cette enceinte est légèrement plus facile a réaliser que la précédente, la planche du bas du pavillon est en 1 seule pièce au lieu de 2 morceaux en angle, de même pour la planche avant située en biais, visible sous le tweeter, qui est également en 1 seule pièce; par contre, à l’écoute, je n’ai percu aucune différence par rapport à la mauhorn XI, ce dont je me doutais, et c’est par soucis de simplification que j’ai choisi ce modèle (c’est ça quand on est fainéant…).

Sur les deux modèles, on observe bien la cavité de charge arrière du haut-parleur, ainsi que la gorge par laquelle la cavité s’ouvre sur le pavillon replié, dont l’ouverture est globalement exponentielle. Sur la seconde paire, le raidisseur entre la face arrière de l’enceinte et la paroi interne en biais du pavillon n’était pas encore posée lors des photos.

Toutes les coupes ont été réalisées à la scie à ruban équipée d’une table inclinable, les collages sont fait à la « titebond cement », la position des panneaux de façade avant,arrière, dessus, dessous, et panneaux internes est crayonnée sur les panneaux de coté de façon à repérer les endroits à percer pour fixer tous ces panneaux au moyen de vis VBA ( les 2 panneaux de coté sont percés ensemble) tous les panneaux sont d’abord collés avant vissage, au fur et à mesure de l’avancement sur un seul des 2 panneaux de coté, le second sera fixé en dernier lorsqu’on n’aura plus à intervenir à l’intérieur. Les découpes du panneau avant, pour placer les haut-parleurs, sont réalisées à la défonceuse avant assemblage, les haut-parleurs seront encastrés (en tenant compte de l’épaisseur du placage qui sera posé en dernier) et fixés par des vis à métaux de 4mm à l’aide d’écrous à frapper, qui sont posés à la pince-étau et avec une colle bi-composants (genre Araldite), sur les pointes crampon, afin de les immobiliser définitivement avant fermeture du 2ième panneau latéral.

Toutes les têtes de vis sont encastrées dans le bois et couverte de pâte à bois cellulosique pour reboucher les trous afin qu’ensuite, le placage ne présente aucun défaut, celui ci est posé à la colle contact néoprène, les angles arasés au cutter et finition à la poncette au grain 120 puis 240, suivi de 2 couches de fondur cellulosique. Le second coté n’est posé que lorsque le cablage interne est réalisé et qu’on n’a plus a intervenir à l’intérieur.

Je suis par ailleurs, l’heureux possesseur d’une paire de haut-parleurs de légende, des Tannoy Gold Monitor 15″ que j’ai monté dans des enceintes rectangular GRF, avec l’aide de mon ami Samir Farjallah , lequel est la personne qui m’a procuré ces haut-parleurs. Les plans sont disponibles sur le site de M. Hilberink ainsi que sur un site australien; ces enceintes sont certes encombrantes mais très simples à réaliser. Par contre; lors de leur réalisation, je n’ai pas pensé à réaliser des photos (et ma femme de dire: pour penser, il faut un minimum de matériel…).
Les Tannoy sont un vrai bonheur, je n’avais jamais entendu de graves de cette qualité, ni un rendu spectral aussi naturel, je les alimente avec un vieux quad 405 rénové, .Le préampli est soit un SRPP, soit un quad34 amélioré.